Ma petite histoire.
Bonjour,
Je voudrais votre avis sur la petite histoire que j'écris actuellement.
Il reste encore quelques fautes que je corrigerai.
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Bonjour,
Ce journal vous racontera les fabuleuses aventures qui me sont arrivées. J'espère quelles seront à votre goût.
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Mon histoire débute le jour de mes 8ans, ce jour ne fût évidemment pas comme les autres, c'est le jour où tout me fut révélé. J'étais quelqu'un de spécial, un être bien plus fort que beaucoup d'autres. Je suis ce qu'on appelle un Dieu. Vous me direz c'est un peu prétentieux, mais non c'est ce que je suis, un Dieu. Comment je le sais ? Et bien tout simplement, car ce jour-là, après la fête qui se tenait dans ma modeste maison encore en travaux, le petit garçon que j'étais, reçut une visite des plus inattendue. Un être ailé apparut dans ma chambre, entouré d'une douce lumière blanche. Sa présence était agréable et semblait me procurer une chaleur nouvelle dans tout le corps, comme si je vivais vraiment pour la première fois. Il m'a souri et a tendu sa main dans ma direction, je pris celle-ci. Nous fûmes immédiatement transportés dans un endroit sensationnel, nous étions dans une forteresse magnifique qui flottait au-dessus des nuages, comme dans mes rêves les plus sensationnels, les nombreuses personnes hommes et femmes vaquaient à leurs occupations de la journée.
Ils discutaient, mangeaient, se promenaient. Cet endroit magnifique était assez étrange. L'architecture ressemblait fort à ce que les Romains avaient décrit sur l'Olympe, une vraie cité céleste. L'être ailé de qui je tenais toujours la main m'entraîna vers un bâtiment plus grand que les autres. Celui-ci devait faire 10m de haut, il était rond et de nombreuses dorures soulignaient les arrondis et les angles. Par contre, pas de portes, nous entrâmes dans une pièce avec une femme debout semblant attendre quelqu'un. Quand elle nous vit elle se mit à marcher dans notre direction. L'être ailé me lâcha la main et la dame la pris aussitôt. Cette femme avait l'air d'avoir une vingtaine d'année et était très jolie, elle avait des cheveux bruns qui tombaient en cascades jusqu'au milieu de son dos, elle avait les traits fins et était mince. Ses yeux verts, intenses illuminaient son visage. Elle portait un pantalon fait en soie gris-clair et un haut recouvrant seulement sa poitrine et ses bras de la même matière et de la même couleur laissant une partie de son ventre à l'air. Elle ne portait qu'un collier gris foncé avec gravé en blanc dessus : «??Aeria??». Ce qui devait être son nom. Elle m'emmena dans une autre pièce avec un trône au centre, elle s'arrêta juste après avoir franchi l'entrée. Et elle me dit d'une vois incroyablement douce :
-Attend ici, Derion va venir.
-Qui est ce Derion ? Dis-je.
-C'est lui qui est l'actuel dirigeant de la citée. Et tu seras le prochain.
-Comment ça ?
Elle partit de suite. Je pense avoir attendu au maximum une dizaine de minutes, puis un homme qui devait faire un bon m90 entra, il était musclé, mais ce n'était pas ça le plus impressionnant, il dégageait une impression de puissance. Pourtant quand il me vits et que j'eus croisé son regard, je me sentis incroyablement bien, ses yeux noisettes étaient ceux d'un homme éprouvé mais doux. Il sourit et dit ":
-Te voilà donc enfin Orion. J'attendais ce jour depuis longtemps, maintenant que tu es revenu tu vas pouvoir devenir à nouveau le souverain de cette citée céleste.
-Je ne sais pas qui est Orion et qui vous êtes mais ce dont je suis sur c'est que tout ceci ne devrait pas être réel. Vous vous trompez de personne.
-Non, je reconnaîtrais ton énergie entre mille, tu as seulement perdu la mémoire après avoir été banni. Tout te sera expliqué bientôt. Mais sais-tu au moins où tu es ?
-Non.
-Tu es sur «??Archantia??», la cité la plus développée de l'univers. Nous, habitants de cette cité nous nommons «??Archantes??» notre façon de vivre est très différente de la vôtre. Nous maîtrisons l'énergie qui nous entoure et avons ce que les humains appellent des pouvoirs surnaturels. Nous pouvons voler, communiquer sans parler, créer des champs magnétiques, envoyer des ondes destructrices, changer la composition de notre peau et encore bien d'autres choses fabuleuses.
-Et qui suis-je???
-Toi, tu es le fils de l'énergie pure, une des deux énergies qui dirigent l'univers. Cela fait de toi un des êtres les plus puissants qu'il existe. Tu as été roi d'Archantia pendant bien longtemps, avec à tes côtés ton cousin, le fils de l'énergie noire, la deuxième énergie. Mais un beau jour il a trahi Archantia et a tenté de la détruire. Tu l'arrêtas, mais le laissa repartir. Les anciens décidèrent alors de te bannir d'Archantia et de t'exiler sur terre jusqu'à ce que ton coeur devienne à nouveau pur. Comme aider un traitre est considéré comme un acte criminel et hautement punissable. Et il y a quelques jours l'engin capable de nous dire quand tu pourrais revenir a donné l'alerte, c'est-à-dire que tu as de nouveau le coeur pur. Je t'ai remplacé pendant ton absence du mieux que je pouvais, mais je ne peux pas dire que je ne t'arrive pas à la cheville. Tu as été le souverain le plus respecté de tous les temps, tu dirigeais cette cité comme si cela avait toujours été le cas. Tu connaissais chaque habitant et tu étais surement le plus puissant de tous. Ta voix pénétrait l'âme des gens les rendant vulnérables face à toi. Et aujourd'hui nous allons te rendre ta mémoire et ta puissance. Ainsi que ton trône.
-Et si je ne veux pas ? Ai-je répondu d’une voix voulant montrer que je ne céderais pas.
-Tu le voudras fais moi confiance, il faut juste que tu te souviennes de qui tu étais. Dis Derion sur le même ton.
-Bon, j’accepte votre offre. Mais j’espère que tout ceci n’est pas une blague.
-Tu peux me faire confiance, maintenant suis moi.
Il se dirigeât vers une autre entrée, je le suivis. Et vu alors un spectacle incroyable. Une machine en forme de cerveau était alimentée par des dizaines de batteries géantes reliées à des… Gens. Aussi incroyable que ça puisse paraitre pendant un instant cela me sembla normal. Je ne saurai vous dire pourquoi. Il me conduisit vers cette machine et ordonna :
-Commencez la récupération 0.
Une trappe s’ouvrit et un siège surgit. Derion me fit signe de m’asseoir, ce que je fis. Il dit ensuite :
-Branchez les récupérateurs.
Des câbles géants avec des ventouses aux extrémitées se décrochèrent de l’engin. Ils vinrent se planter sur mes tempes et dans l’arrière de mon coup. laissant une ligne de corde entre l'engin et moi.
-Commencez processus de récupération 0.
La machine commença à produire un léger bruit de moteur. Je senti quelque chose de très chaud qui entrait dans ma tête, je m’évanouis après quelques secondes. Puis me réveillai dans le lit d’une chambre qui semblait gigantesque, le matelas dans lequel j’étais installé me semblait si confortable que je n’avais pas du tout envie de me lever. Puis je me rendis compte d’une chose. En me tournant vers un miroir géant situé à ma gauche. Si j’en croyais ce que je voyais, j’avais maintenant une vingtaine d’année, j’étais devenu blond et plutôt beau gosse. Soudain la femme que j’avais vue entra. Sans hésiter je dis :
-Alors, Aeria quelles nouvelles vient-tu m’apporter ?
-Pour le moment rien Orion. Je suis juste venu te dire que je suis contente que tu sois revenu.
Elle se retourna et voulut partir, mais je lui dis :
-Attend, je ne sais pas pourquoi j’ai dit ça… Où suis-je ?
-Tu es dans ton palais mon ami. Plus exactement dans ta chambre. Et tout ceci est normal ton cerveau doit encore assimiler les informations que nous lui avons donné.
Sur ce elle partit et me laissa seul. Après un instant de réflexion sur ce qu’il me restait à faire et bien, j’en suis venu à la conclusion qu’il fallait me lever. Ce que je fis, c’est en retirant les couvertures et étant debout devant le miroir que je vu que mon corps était maintenant incroyablement musclé. Et que je portais autour du coup un bracelet avec marqué « Orion » dessus. Mais celui-ci était fait d’or. J’ai admiré mon nouveau corps pendant quelques minutes puis je suis sortit de la chambre par une autre sortie que celle qu’avait prise Aeria. Là, ce que je vus et ben, c’est une salle de bains. Elle était certes grande mais il y avait juste le nécessaire dedans. C’est-à-dire une douche, un évier, et une grande armoire. Je l’ouvris et constata que elle était divisée en deux parties. Une partie avec de beaux et luxueux vêtements. Et l’autre avec de nombreux produits dans divers flaquons de différentes tailles et formes. Je fermai l’armoire et me dirigeai vers la douche. Cette pièce était composée marbre. Et il n’y avait que ça, du marbre du sol au plafond. Quand je fusse entré dans la douche, je remarquai qu’il n’y avait pas de bouton pour actionner le système qui permettait d'actonnier la douche qui se trouvait au plafond. Je du chercher dans ma mémoire pour me rappeler que tout était vocale dans la citée, rien ne fonctionnait avec des boutons cela permettait d’éviter de perdre du temps d’après les ingénieurs, et cela permettait également de renforcer le système de sécurité, qui était capable de mémoriser la voix pour qu’on ne sache pas l’imiter car le moindre changement de ton ou de façon de parler bloquait l’accès total, jusqu’à ce qu’une autre personne arrive et demande l’ouverture d’une porte, ou d’une partie du système informatique de la citée. Je dis donc ces mots :
-Je souhaiterais prendre une douche, température en degrés Celsius : 39.8°. Ce qui pour moi était la température parfaite.
L’eau commença à couler et je fus arrosé avec une eau tiède et agréable. Le juste milieu, ensuite je pris un flacon qui était posé sur un rebord de la douche. Et j’ai commencé à me frotter le corps avec, ce produit était comme un baume, il me redonnât un peu de vitalité. Après avoir fini de me laver je demandai à la douche de s’arrêter, et sortit après m’être essuyé. Sans bien sur oublier de prendre des vêtements. Je ne crois pas que le nudisme est accepté dans ce palais même si j’étais le roi. Après m’être habillé et coiffé, je descendis et fût tout de suite intercepté par une dame. Elle me dit :
-Que désire sa majesté aujourd’hui pour déjeuner ?
-Ho, ce que vous voulez, je vous fais confiance. Vous faites des merveilles.
-Bien.
C’était la deuxième fois que je réagissais de cette façon. Comme si je connaissais ces personnes. Ce que je trouvais assez agaçant car cela restait perturbant. Après une bonne heure la dame que j’avais croisé vint me chercher dans ma chambre et m’emmena jusqu’à une salle avec une grande table où étaient assis Derion et une fille avec de longs cheveux blonds et des yeux d’un bleu très profond. Elle avait les très fins et était vraiment très belle. Elle portait des vêtements d’un blanc immaculé avec des dorures représentant des symboles tribaux divers. Quand elle me vit elle se leva et courut vers moi les bras ouverts. Sans hésitation je la pris dans mes bras et l’embrassa. Elle ne recula pas, mais très vite, je me rendis compte de ma réaction et je la repoussai doucement et lui dit :
-Désolé, je m’excuse de mon geste.
-Pourquoi dis-tu cela ?
Sa voix était incroyablement douce, comme une mélodie. Chaque son était empreint d’une infinie douceur. Je remarquai alors Derion qui me regardait également d’un air étonné.
-Qu’est ce qu’il y a ? Ai-je demandé.
-Je suis ta femme voyons Orion, tu ne me reconnais donc pas ? C’est Séraphine.
-Non, mais je dois avouer que je ne reconnais rien ici, mes réactions me perturbe car mon cerveau et mon corps réagissent comme si eux vous connaissaient mais moi je n’arrive pas à me rappeler qui vous êtes et de où je vous connais et je dois vous avouer que c’est assez perturbant.
-Ca doit être un des effets secondaires de l’engin c’est la première fois que nous l’utilisons. Il te faudra surement un peu de temps, mais normalement tout va te revenir. Bon commençons à manger. Dit Derion.
Sur ces mots, des serveuses arrivèrent avec de nombreux plateaux d’argent qu’elles disposèrent sur toute la longueur de la table. Une fois tous les plateaux posés, Derion leva sa main, et tous les plateaux se soulevèrent. Je ne pu m’empêcher de produire un :
-Ho ! Etonné.
Derion et Séraphine me regardèrent alors avec de grands yeux étonnés. Comme si ma réaction était bizarre. Je leur rendis leur regard en disant :
-Cela n’est pas normal. C’est impossible de soulever quelque chose sans le toucher.
-Pardon ? Dit Derion
-Tu ne te rappelle pas que l’on peut utiliser des pouvoirs ici ? Continua Séraphine.
-Heu je ne me rappelle pas qu’on aide des pouvoirs en fait.
-Apparemment l’engin n’a pas fonctionné exactement comme nous l’avions espéré. J’espère que ta mémoire va bientôt te revenir. Car sinon nous ne pourrons pas te rendre ton trône. Mais maintenant mangeons.
Je pris un peu de tout dans mon assiette et puis je commençai à manger ce qui s’y trouvait. Chaque bouchée était un délice supplémentaire. Les gouts étaient nouveaux. Parfois doux, parfois forts. Des odeurs nouvelles et agréables me donnaient l’impression que je n’avais encore rien avalé. Mon ventre et ma bouche réclamaient toujours plus. Je pense avoir mangé pendant presque une heure avant que mon ventre réclame finalement d’arrêter ce « carnage ». Après avoir fini, je déposai mes couverts dans mon assiette dans la position montrant que la nourriture était bonne. Et je relevai la tête pour remarquer que Séraphine et Derion me regardaient tout les deux d’un air perplexe. En voyant que je les regardais ils détournèrent tout deux la tête, comme si ils n’avaient rien vu. Ce qui m’amusa, je souris et leur dit :
-Vous ne devez pas avoir l’habitude de me voir me goinfrer de la sorte à un repas.
-Non… Dirent-ils en cœur.
-Bien maintenant, qu’est ce qu’on va faire.
-Tu pourrais venir avec nous faire un tour de la cité.
Derion acquiesça et rajouta :
-Cela pourrait peut-être t’aider à te rappeler qui tu étais et comment tu vivais avant de te faire bannir.
-D’accord avec plaisir. Dis-je.
Je me levai et Séraphine me rejoint et me pris la main. Derion ouvrit la marche en se dirigeant vers une des sorties. Cela me faisait toujours bizarre de franchir des entrées ou des sorties sans portes, cela faisait comme un vide. Je suivi Derion avec Séraphine accroché à ma main. Nous franchisâmes diverses sorties pour finalement arrivé dehors. Apparemment le bâtiment dans lequel j’étais entré était le palais. Une fois sortit je fus ébloui par la lumière du soleil. Apparemment j’étais resté assez longtemps là dedans à dormir. La seule pensée qui me venait à l’esprit était qu’allions nous voir dans cette citée majestueuse qui flottait dans les airs sans faire de bruit comme si nous étions juste en train de flotter sur l’eau. Pas de moteurs. Je demandai alors à Derion :
-Derion pourriez-vous m’expliquer comment fonctionne cet endroit.
Il me regardât surpris de ma question. Puis répliqua :
-Des gens sont choisis et s’occupent durant toute leur vie de maintenir cet endroit dans les airs grâce à leurs pouvoirs.
Je fis signe de la tête que j’avais compris, et nous recommençâmes à marcher. Nous avons fait tout le tour de la citée. Au passage de nombreuses personnes me saluaient, comme si ils me connaissaient personnellement. Certains allaient jusqu’à ce courber. À un moment une jeune fille qui devait avoir 10ans vins m’apporter une fleure. Je la remerciai poliment, elle me sourit puis s’en alla. Je senti le regard de Séraphine et de Derion. Nous continuâmes jusqu’à ce que nous nous trouvions devant un bâtiment encore plus grand que celui où je logeais. Derion s’arrêta net devant. Et me fit signe que je devais passer devant. Ce que je fis, mais Séraphine me lâcha la main. Ils n’avaient pas l’autorisation d’entrer là dedans mais apparemment moi oui. J’entrai donc, et je vu en tout 12 trônes identiques aux miens, mais ceux-ci étaient parsemés de diamants qui formaient chacun un nom sur l’avant de chaque trône, la partie qui cachait les jambes des personnes s’y installant. Donc ils devaient êtres plus importants encore que moi. J’attendis là quelques minutes qui me semblèrent une éternité. Ensuite 12 hommes qui avaient l’air très vieux vinrent non pas en marchant mais en volant. Oui, en volant. Ils se posèrent chacun sur un siège. Et ouvrirent leurs yeux qui étaient tous de la même couleur : le noir. Et ces yeux noirs me fixaient, comme si ils tentaient de déchiffrer mon âme et mes sentiments. Soudain un d’entre eux dit :
-Orion, nous sommes content de voir que la folie ta quitter. Tu vas pouvoir reprendre ton trône sous peu. Mais un autre problème nous empêche de te rendre ton trône. Tu n’as pas retrouvé la mémoire. Ton cerveau à les mêmes connaissances qu’avant, mais les informations n’arrivent pas jusqu’à toi. Nous ne serions t’expliqué ce problème. Car il ne devrait même pas exister, d’après ce que nous venons de constater c’est ton cerveau lui-même qui refuse de te donner les informations que nous lui avons donné. Surement car il pense te protéger. Actuellement tu utilises déjà 10% des capacités de ton cerveau. Quand le processus sera terminé tu n’utiliseras pas loin des 100% des capacités de ton cerveau. Seules les énergies sont capables d’aller jusqu’à 100% ou au-delà. D’après nos estimations, tu recouvreras la mémoire dans quelques jours. 4 jours et 4 nuits seront nécessaires. Tu devras pendant ce temps être maintenu dans un coma artificiel, nos médecins te donneront des médicaments spéciaux permettant de stimuler ton cerveau pour que cela soit plus rapide.
-Cela n’est-il pas dangereux de procéder de la sorte ? Cela ne risque pas de me rendre amnésique ou quelque chose du genre ?
-Non, nous avons étudié ce processus pour qu’il ne présente aucun danger.
-Si c’est de la même façon que vous avez étudié l’engin qui était censé me rendre ma mémoire je pense que je peux douter de vos capacités.
Ils prirent tous un air offusqué, comme si ce que je venais de dire était un affront. Le même ancien qui m’avait parlé répliqua :
-Cet engin était un test, ce traitement lui est opérationnel nous en sommes sur à 100%. Si une faille existait nous l’aurions remarqué lors de nos précédents tests. Vous pourrez constater par vous-même l’efficacité de ce traitement.
J’ai acquiescé et suis sorti du bâtiment. Non sans leur montrer mon mécontentement. Dehors Séraphine et Derion m’attendaient. Ils discutaient entre eux, mais dès que j’ai franchi la sortie, ils se retournèrent tout les deux comme s'ils avaient senti ma présence, ce qui devait être le cas grâce à leurs dons.
Séraphine me prit la main, et nous continuâmes à marcher. Je vis qu'à certains endroits des marchés vendaient des fruits, des ustensiles, des petits meubles et encore d'autres choses. Les gens s'entendaient tous bien à ce qu'on pouvait voir. Des enfants jouaient, des adultes : hommes et femmes discutaient calmement entre eux. Des clowns faisaient leur petit spectacle et des enfants se massaient autour de la scène. Cet endroit semblait parfait. Je sentais bien que cela était très différent de chez nous, où il devait toujours y avoir des gens qui volaient les autres, agressifs, malhonnêtes. Nous arrivions vers la fin du marché, quand j'aperçus une bague qui me semblait exceptionnele. Pourtant elle ne l'était pas tant que ça. Elle semblait faite d'or, et ornée d'un diamant et d'un jays, à côté l'un de l'autre. Je pris la bague et la passai à mon doigt, un halo blanchatre se forma autour de moi. Je vu alors des personnes, dont le nom apparaissait en dessous de leur visage. Et a chaque visage, des souvenirs d'eux me revenianet. L'effet dura encore quelques minutes puis s'arrêta. Je venais de me rappeler de qui j'avais connu lors de ma vie. Et surtout quel rôle jouait chacun dans celle-ci. Je retirai la bague et la rendi au marchand. Celui-ci la remit à son emplacement, sans poser de question. Puis Seraphina me dit :
-Qu'as-tu vu ?
Je n'eu pas le temps de répondre, de l'eau d'un noir pur commenca à se déverser devant moi. Je dut reculé pour ne pas la toucher. Peut à peut l'eau prit la forme d'un homme. Un homme aux traits parfaits et aux cheveux d'un noir qui semblait plus sombre que le noir habituel. Ses yeux étaient également noirs et semblaient refleter de la fureur. Mais il était étrangement calme. Il me sourit et dit d'un ton arrogant :
-Maintenant que tu es là, on va pouvoir recommencer à s'amuser. Mais il te reste encore quelque chose à faire pour cela. Tu as trouvé le premier objet pouvant te rendre ta mémoire et tes pouvoirs. Il ne t'en reste plus qu'à trouver les 4 autres. Bonne chance !
Et il disparut emporté par le vide. Je savais qui c'était, ce garcon arrogant était mon cousin. Je me retournai et vu l'air étonné de Derion et Seraphine. Personnelement maintenant que je me rappelais qui il était et surtout de quoi il est capable, cette petite mise en scène ne m'avait guère impressioné. Il était capable de bien pire ! Ses pouvoirs sont presques illimités, comme les miens d'ailleurs. Car la personne dont je viens aussi de me souvenir, est moi même. Qui je suis, et pourquoi je suis ici. Cela est assez utile. Derion et Seraphine restaient là, à me regarder. Je leur dit :
-Heu, il est peut-être temps d'avertir les anciens de cette visite et surtout de leur dire que je viens de retrouver la mémoire, enfin en partie.
Toujours rien.
-Vous êtes là ?
-Oui.... Oui... Balbutia Derion
-Tu as retrouvé la mémoire ? Enchérit Seraphine ?
-Oui, enfin en partie, je me souviens des différentes personnes que j'ai connu. Mais c'est tout.
-C'est incroyable ! S'exclamat Seraphine.
-Quelles parties reste-t-il ? Demanda Derion.
-Les émotions, les techniques de combat, la personnalitée, la connaissance.
-Cela fait quand même encore beaucoup de choses à se rappeler !
-Effectivement.
-Allons voir le tribunal. Dis-je.
Derion et Seraphine ouvrirent la marche. Je dus les suivre car je ne connaissait pas le chemin. En retournant dans le batiment abritant les anciens, je reconnu cette fois-ci toutes les personnes qui étaient dans la rue. Je les saluai en les appelant par leur prénom. Tous me rendirent le bonjour en souriant.
Nous arrivâmes devant l'imposant bâtiment. Nous entrâmes et firent face au conseil. Maintenant que je me rappelais de chacun d'entre eux, je savais que la plupart du temps, ils ne faisaient rien. Ils attendaient que les gens viennent à eux. Quand ils nous virent, ils ouvrirent de grands yeux étonnés. Le plus vieux d'entre eux : Kallas. Prit la parole :
-Que nous vaut le bonheur de ta visite ?
-Je viens ici, car Burakku est revenu.
-Il s'est introduit dans la citée maitre ! S'est écrié Derion.
-Nous sommes au courant. Nous avons senti son énergie dès son entrée dans la citée. Ce qui nous inquiete, c'est la raison de sa venue. Qu'a-t-il dit et fait ?
-Il a juste fixé Orion pendant quelques secondes et puis il est repartit. Répliqua Seraphine.
-Pardon ? Il m'a parlé pendant plusieurs minutes. Vous n'avez rien vu ? Les ais-je questionné.
-Il a surement figé le temps pour pouvoir discuté avec toi sans que nous le sachions. Qu'a-t-il dit ?
Je leur dit ce que m'avais dit Burakku.
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